Lehrya Malfoy Admin
Messages : 301 Date d'inscription : 14/01/2012 Age : 29 Localisation : Perdue dans le Manoir Malfoy...
| Sujet: Réponse défi n°14 Dim 12 Fév - 12:59 | |
| Thème : Amortencia Titre : Montre-moi à quel point tu me détestes Personnage obligatoire: Blaise Zabini Personnage qui doit apparaître: Libre -> Ron Weasley Phrase obligatoire: " On peut savoir pourquoi tu me renifles comme ça ? Je veux bien croire que je sens irrésistiblement bon, mais là j'ai l'impression d'être poursuivi[e] par un sale cabot. Manque plus que la bave" Genre: Romance et/ou Humour
- Spoiler:
10h26, potions dans les cachots :
-Bien, maintenant Ron, verse ça dans le chaudron. -Ok… -Puis l’écorce d’érable en poudre…OH ! n’en met pas tant RON !
Mais Hermione n’eut pas le temps de le stopper. Ayant le reflex de se pousser, elle évita de justesse les jets de potions qui s’échappaient du chaudron.
-Ron, pousse-toi ! -Quoi ? Ah !
Un jet venait de le frôler. Surpris, il bouscula la personne à la table à côté de lui qui ne put se retenir à autre chose que le chaudron fou. Etalé par terre, il massait sa tête endolorie. Le chaudron lui était tombé dessus dans la chute.
-Zabini ! Je…désolé, j’ai pas vu que tu étais là.
Tentant de s’excuser auprès du serpent, Ron lui tendit une main pour l’aider à se relever.
-T’es vraiment un incapable, Weasley ! Tu pouvais pas faire attention un peu ? Regarde j’en ai partout dans les cheveux et…
Et une goutte venait de dévaler ses mèches brunes, s’échouant contre ses lèvres. Sa main qui était sur le point de repousser celle de Ron la saisie. Les yeux dans les yeux, Blaise se laissa relever.
-T’as rien de casser ? -Non, c’est bon, merci. -Heu bah… de rien. Et tant mieux ! -Oh, tu t’inquiètes pour moi ? -Non, c’est juste que j’avais pas envie que tu fasses tout un sketch pour rien. D’habitude tu peux pas t’empêcher d’en faire des tonnes. T’aurai pas prit un méchant coup à la tête ?
Ron l’observait avec étonnement. Depuis quand Blaise Zabini remerciait-il des Griffondors ? Depuis quand rougissait-il devant Ron ?! Visiblement, celui-ci n’était pas le seul à s’inquiéter de son attitude. Poussant violemment Ron, Draco Malfoy attrapa son meilleur ami par une épaule.
-T’es sûr que ça va ? -Bien sûr mais qu’est ce qu’il te prend de le pousser comme ça ?! Excuse-toi ! -Quoi ? -J’ai dit : excuse-toi ! -Mais… Blaise ? Blaise Zabini ? Fratello mio ? -Si ? -Che passa ? -Niente, perche ? Scusati ![excuse-toi]
Choqué de l’attitude de son ami, Draco Malfoy s’assit lourdement sur une chaise, les yeux grand ouverts. Mais où était passé Blaise, le vrai Blaise, SON Blaise. Trop, s’en était trop. Heureusement pour lui, un élève eut la présence d’esprit de rattraper son corps qui tombait. Et il valût mieux qu’il tombe dans les pommes à ce moment là, car son cœur n’aurait pas supporté de voir Blaise s’excuser à sa place tout en embrassant Ron avec passion.
Une demie heure plus tard, à l’infirmerie :
-Il a …QUOI ? -Je vous le répète, Monsieur Weasley, pour votre cerveau si lent…
Ron ne voulait toujours pas croire ce que son professeur de potion lui disait.
-Le fait de mettre trop d’écorce d’érable en poudre a provoqué l’effet inverse sur la potion. Vous avez donc, au lieu de préparer, comme tous les autres, une potion pour repousser une personne, préparé un filtre d’amour. -Et Zabini… -En a bu. Et comme vous êtes la personne qui a versé la poudre, c’est de vous dont il est tombé amoureux dès qu’il vous a vu.
Ron se laissa tomber sur un lit. Merlin lui en voulait aujourd’hui !
Deux lits plus loin, Blaise se faisait examiner par l’infirmière. Il avait une superbe bosse derrière la tête. Visiblement, il n’avait pas conscience de ce qu’il s’était passé et ne voulait , de toutes façons, rien entendre. Juste à côté de lui se reposait Draco, qui ne s’était toujours pas réveillé. A son chevet, Pansy Parkinson faisait aller et venir son regard de son petit-ami, qui semblait avoir un sommeil agité, à son meilleur ami qui, lui aussi, était agité, mais pas pour les mêmes raisons.
-Je vais bien, Madame Pomfresh ! Laissez-moi aller le voir ! -C’est hors de question. Laissez Monsieur Weasley tranquille. -Mais… RON ! Ron, tu es là ?
A l’appel de son nom, Ron se figea.
-Ne répondez pas.
Son professeur de potion n’avait pas à le lui préciser, mais merci quand même.
-MON AMOUR ? Oh répond moi je t’en supplie !! ROOOON !! BON DIEU JE VAIS TUER QUELQU’UN SI TU TE RAMENES PAS !! -Bon, allez-y. -QUOI ? Non, Monsieur… -Si. Allez du nerf !
Faisant sortir Ron de derrière les rideaux blancs, Snape le livra en pâture au requin. Un requin nommé Blaise.
-Oh ! tu es là ?
Lâchant le bras de l’infirmière, Blaise se jeta au cou du rouquin.
-Tu étais donc là ? Tu m’as tellement manqué ! -Pas toi. -Oh, comme tu es vilain de me dire ce genre de choses ! Je vais devoir te punir. -Oh pitié pourquoi moi ?
Lançant un regard horrifié à la jeune femme toujours au chevet de Malfoy, Ron implora silencieusement de l’aide. Mais même elle n’y pouvait rien.
Le lendemain :
-Arrête de me suivre Zabini ! -Mais mon amour, pourquoi ne m’appelles-tu pas par mon prénom ? -Parce qu’on est pas potes ! -Mais c’est normal, puisqu’on est amoureux. -NON JE NE T’AIME PAS ! Mais Merlin, fous-toi ça dans le crâne !
Il ne l’aimait pas, il ne l’avait jamais aimé et il ne l’aimerait jamais ! Et pourquoi était-il seul, hein ? Pourquoi Harry et Hermione l’avaient-ils laissé avec lui ? HEIN ? Qu’on lui explique un peu !
-T’es horrible… -Oui je sais, mais on va pas en faire tout un… Zabini ?
Blaise s’était stoppé deux mètres derrière. Le visage dans ses mains, il était secoué de sanglots.
-Heu… Zabini ? Tu vas bien ? -MAIS NON JE VAIS PAS BIEEEEEEEEEEEN !! espèce de petit con !
Toujours en pleurs, Blaise s’était avancé vers lui en de grandes enjambées. Empoignant son col, il plongea ses yeux détrempés dans ceux plus que surpris de Ron.
-Mais pourquoi tu veux même pas essayer de m’aimer un tout petit peu, hein ? -C’est à dire que… bon écoute, viens avec moi, on va discuter.
Voir Blaise à ce point troublé ne lui allait pas vraiment. Le prenant par la main, il allait dans le parc où il le fit s’asseoir près d’un arbre. Face à lui, assit en tailleur, Ron était bien décidé à tout lui expliquer.
-Tu ne peux pas t’en rendre compte, mais tu es sous l’effet d’un filtre d’amour. -Tu m’as… -Non, non. C’était un accident. Je t’ai bousculé et tu as avalé un peu de filtre. Encore désolé. -Oh mais c’est pas grave Ron. Comme ça, je ressens un puissant amour pour toi et… -STOOOP, stop stop stop. N’en dis pas plus. Ce que je veux dire, c’est que dans la « réalité » tu n’es pas, mais alors pas du tout, amoureux de moi. Toi et moi, on se déteste ! Tu comprends ? Comme Harry a Malfoy, comme Hermione a Parkinson, moi, je t’ai toi !
Blaise pencha la tête en souriant.
-Oui, c’est bien ce que je te dis. On s’aime. -Mais nooon…
Pinçant l’arrête de son nez entre ses doigts, Ron pestait contre lui même et son incapacité à faire les choses sans qu’une catastrophe n’arrive. Profitant de ce moment de relâche, Blaise s’approcha de lui, le plaquant à terre. Allongé de tout son long sur Ron, il fourra son nez dans son cou.
-Tu sens bon… -Zabini !
Il essaya de le repousser mais visiblement, ce serpent là était tenace. Soupirant, il opta pour la méthode qu’il ne voulait pas vraiment utiliser : faire que Blaise le déteste.
-On peut savoir pourquoi tu me renifles comme ça ? Je veux bien croire que je sens irrésistiblement bon, mais là j’ai l’impression d’être poursuivi pas un sale cabot. Manque plus que la bave. -… -Et puis, non mais pour qui tu m’as prit ? J’ai vraiment pas envie de m’énamourer d’une espèce de midinette. Regarde-toi ! Tu te trémousse comme une collégienne en chaleur devant moi. Quitte à sortir avec toi, soit un homme, bon sang ! Des couilles mon gars ! Mais je crois pas que tu saches t’en servir…
Blaise releva la tête, le visage fermé. Un instant, Ron cru qu’il avait réussi. Mais il lui lança un immense sourire avant de lui dire :
-Pas la peine de jouer à ça avec moi, Ron. Ca ne marchera pas… et puis…
Se penchant à nouveau à lui, il chuchota tout près de son oreille.
-Puoi essere cattivo con me, resterò di marmo. Perché ti amo. Ti amo talmente che ho l'impressione che il mio cuore è sul punto di esplodere. Guarda [Tu peux être méchant avec moi, je resterai de marbre. Parce que je t’aime. Je t’aime tellement que j’ai l’impression que mon cœur est sur le point d’exploser. Regarde]
Appuyant ses dires, il posa la main de Ron sur son cœur. En effet, il battait vite. Mais le sien aussi battait vite. C’était le première fois qu’on lui parlait italien… et bien la première fois qu’il avait trouvé ça tellement agréable qu’il en était resté pantois. Même sans rien comprendre.
Les yeux dans les yeux, Blaise approcha son visage du sien, appuyant doucement ses lèvres contre les siennes. C’était doux, et chaud, tout comme cette langue qui s’insinuait dans sa bouche.
Il ne savait pas pourquoi il se laissait faire. Il ne savait pas pourquoi il adorait se faire embrasser de cette manière. Et il ne savait pas pourquoi il laissait Blaise détacher les boutons de sa chemise.
-Monsieur Zabini ! Laissez Monsieur Weasley tranquille !
Un coup de baguette plus tard, Blaise se retrouvait amorphe contre Ron.
-Ron, ça va ? Il t’as rien fait de… bizarre ?
Encore sous le choc, Ron ne répondit pas. Il se releva en même temps que McGonagall relevait Blaise que Snape porta par la suite. Alors qu’il l’emmenait à grands pas à l’infirmerie, Harry et Hermione soutenait leur ami.
-C’est bon Ron. Snape l’a fait redevenir normal ! On a trouvé comment conjurer l’effet du filtre. C’est ‘Mione qui l’a trouvé. -Oh, c’était rien… quoi que quand même, sans moi vous -’Mione... Merci. -Ah… ok.
Ses deux amis le regardaient avec des mines désolées.
-T’as dû vivre un enfer, juste à l’instant. -Eh ? Ah ouais… ouais, un vrai calvaire.
Il se fit reconduire à l’intérieur où il prit un bon chocolat chaud dans leur salle commune. Un quart d’heure plus tard, Seamus s’avançait vers lui.
-Ron ! Zabini s’est réveillé et il veut te voir ! -C’est vrai ? Ron, tu veux que je vienne avec toi ? Au cas où il… -Non, c’est bon Harry. Bon, j’y vais.
Il avait vraiment envie d’y aller tout seul. Ca serait plus facile pour lui, et peut-être aussi pour Blaise.
Quand enfin il entra dans l’infirmerie, il le vit immédiatement. Appuyé contre la tête de lit, Blaise lisait la Gazette du Sorcier.
-Zabini…? -Ah, t’es venu. -J’ai pas pour habitude de poser des lapins. Même à un Serpentard. -Je vois…
Ron s’approcha du lit.
-Tu voulais me parler ? -Oui.
Il replia le journal et le posa pas loin.
-Ecoute bien, parce que je vais pas le répéter : Je suis désolé pour ce qu’il s’est passé dans le parc. -Tu t’en souviens ? -Je me souviens même du cours de potion. -Oh. Mais bon, c’est un peu à moi de m’excuser alors… -Tu t’es déjà excusé, tu t’en rappelles ? Dans le parc. -Ah oui. -T’excuse pas trop, je supporte pas ça. Trop Griffondorien à mon goût. C’est ce qui vous rend faible.
Ron s’énerva. Il avait eut trop d’émotions en une journée, il avait les nerfs à fleur de peau. Et puis merde, il avait juste envie de lui casser la gueule ! Ce fut à son tour de l’attraper par le col.
-Mais il t’emmerde le Griffondor, ok ? T’en as jamais marre de plus te sentir pisser ? Sérieusement, redescend sur Terre, Blaise !
L’italien, qui avait froncé les sourcils, les releva.
-C’est nouveau ça. Je suis passé de « Zabini » à « Blaise » ? Je pensais qu’on « était pas potes ». -Que… oh mais merde à la fin, tu m’embrouilles ! Mettons les choses au clair une bonne fois pour toute. -T’as raison, bouchon.
Posa une main contre la nuque de Ron, Blaise le tira à lui, l’embrassant à nous.
-Mmh !
Résistant au début, le rouquin finit par abandonner la lutte. Forçant Ron à venir plus près de lui, le griffon se retrouva à genoux. A genoux sur lui, ça va de soit.
C’est à ce moment précis qu’un certain blond choisit de se réveiller… et fut contraint de voir un de ses pires ennemis avec son meilleur ami, A NOUVEAU ! Mais pourquoi le sort voulait que pile au moment où il était enfin arrivé à s’ôter ces ignooooobles images de la tête, d’autres encore plus infââââââme les remplacent ? Avait il vraiment mérité de voir la langue de Blaise se battre contre celle d’un Weasley ? Par Salazar ! C’était à lui que Merlin en voulait, oui ! Et pouf, le voilà bon pour une nouvelle journée de coma.
Reconnecté à la réalité par le bruit mat d’un corps qui tombe sur des coussins, Blaise stoppa leur échange. Jetant un rapide coup d’œil au lit de Malfoy, il vit celui-ci, les bras en croix et le teint encore plus livide que d’ordinaire.
-Ah, j’ai l’impression que le spectacle n’a pas plu à tout le monde.
Ron tourna la tête avant d’éclater de rire.
-Bien fait. C’est pour toutes les fois où il m’a saoulé ! -J’espère qu’il s’imagine pas qu’on s’aime hein… -Oh, j’espère pas non plus…
Ron, embrassa à nouveau le serpent.
-J’adore te détester. -Cool, prouve-moi à quel point ça te fait vibrer de me détester.
Ni une ni deux, Ron se retrouvait sous les draps, les rideaux autour d’eux se fermant d’eux-mêmes.
-Si je te montre à quel point je te hais... tu me reparleras encore en italien? -Si, amore mio... Inutile de dire que Draco fut au bord de la syncope quand le lendemain, il vit les deux corps nus des garçons blottis l’un contre l’autre.
Alors 1 : bof, j'en suis pas fière, mais je l'ai quand même fait! et 2 : l'image arrive dès que je l'ai trouvé...
Dernière édition par Lehrya Malfoy le Sam 5 Mai - 18:20, édité 1 fois | |
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